Deux entraîneurs du club de foot La Salésienne (Paris 17e) sont visés par une enquête pour des faits de harcèlement sexuel sur plusieurs élèves et une ancienne encadrante, qui, la première, a lancé l’alerte.
Ils ont été sanctionnés et suspendus par la Ligue de football… mais le club n’en a cure, et les maintient en poste !
Récemment, un article du Parisien révélait que malgré une suspension par la Ligue de Football, certains entraîneurs et dirigeants du club de football La Salésienne, restaient en fonction. Plutôt que d’intervenir, le club a choisi de se murer dans le silence, excluant notamment une jeune fille qui signalait du harcèlement et des violences.
L’audace de Camille a permis de mettre en lumière d’autres affaires d’enfants maltraités au sein du club.
Ces violences ne se limitent pas à l’intimidation ou au harcèlement envers une membre; elles englobent également des agressions sexuelles sur de nombreux enfants, survenues initialement dans les années 90 puis de 2017 à 2020. Si certaines victimes ont été reconnues par la justice, d’autres non, du fait de la prescription des actes.
Pour protester contre cette situation scandaleuse, des activistes de Mouv’Enfants ont mené une action choc devant le club jeudi 4 janvier 2024, autour d’Arnaud Gallais, co-fondateur et président de Mouv’Enfants.
Dénonçons les harcèlements sexuels à la Salésienne, votre voix compte
Une pétition en ligne est disponible pour faire entendre votre voix et participer à notre action citoyenne
En signant cette pétition, nous exigeons :
- La démission de tout le conseil d’administration de La Salésienne.
- Une communication vers les membres pour identifier d’autres victimes potentielles. Il est essentiel de savoir combien ont été exposés à ces agresseurs.
- Des mesures effectives pour assurer la sécurité des enfants dans le club.
- Le lancement d’une enquête par le Ministère des Sports, la Ville de Paris et la Préfecture.
Malgré l’alerte de Camille en janvier 2023, le maire du 17ème, Geoffroy Boulard, et son adjointe n’ont pas agi, ce qui est inadmissible. Nous réclamons des explications pour les familles concernées.
Nous sollicitons également le soutien d’Anne Hidalgo, maire de Paris, et de Pierre Rabadan, son adjoint aux sports, pour accompagner les victimes et leurs familles dans leur quête de justice et de réparation.
Engageons-nous contre les violences faites aux enfants en signant cette pétition pour soutenir les victimes et leurs proches.